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mardi 11 janvier 2022

Dans l'action le 13 janvier pour des moyens face à la pandémie ; le 14 janvier "administration morte" dans les EPLE contre l'article 41 du projet de loi 3DS

 



Gestion ministérielle de la situation sanitaire : marre de la confusion, de la gestion erratique, du mépris des personnel... Ça suffit !

Mobilisation intersyndicale le 13 janvier prochain !

" Depuis la rentrée de janvier, l'épuisement et l'exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d'absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l'Éducation nationale. Malgré une amplification jamais vue de l’épidémie, l’École ne bénéficie pas de l'organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles."
 


Amplifier la mobilisation contre l'article 41 du projet de loi 3DS !
NON à l'autorité fonctionnelle des collectivités territoriales sur les adjoint-es gestionnaires des EPLE !
Le 14 janvier, journée "Administration morte" dans tous les EPLE !

Les organisations syndicales de l'Éducation nationale se sont réunies en intersyndicale
le lendemain du CTMEN du 15 décembre dernier lors duquel elles avaient fait une fois encore une déclaration commune pour rappeler leur opposition unanime au projet gouvernemental de soumettre les adjoint-es gestionnaires des EPLE à l'autorité fonctionnelle des collectivités territoriales. Elles ont complété leur expression commune par des perspectives d'action unitaire, dont une journée "Administration morte" le 14 janvier prochain.

Le 4 janvier, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi 3DS en première lecture. Le texte adopté contient un article 41 réécrit que le Sénat, lui, avait choisi de supprimer. C'est donc une commission mixte paritaire entre les deux chambres qui va proposer le texte de loi qui sera soumis à adoption. La bataille contre le projet de soumettre les adjoint-es gestionnaires à l'autorité fonctionnelle de la collectivité territoriale de rattachement n'est donc pas terminée !

La mobilisation des personnels est déterminante pour gagner !

Le SNASUB-FSU met un kit de mobilisation à votre disposition.

Celui-ci comprend :
  • un tract d'information et d'analyse
  • deux affiches à utiliser pour placarder sur la porte des bureaux, à l'entrée de l'établissement et tout autre lieu utile.
  • L'appel unitaire à l'action.

Gagnons l'abandon de l'article 41 du projet de loi 3DS !


Catégorie C : quelles mesures au 1er janvier 2022 ?
L'inconséquence de la politique salariale du gouvernement pour les agents publics !
Mobilisons-nous le 27 janvier pour gagner des mesures générales pour nos rémunérations et nos carrières !

Conséquence de l’inflation et d’un taux de croissance dynamique, le SMIC est revalorisé de 2,2 % au 1er octobre 2021, puis de 0,9 % au 1er janvier 2022, porté à 1 603,78 € bruts mensuels.

La conjoncture a aussi des effets directs sur la fonction publique pour les titulaires et les agents non-titulaires dont les rémunérations s’affaiblissent au regard de la flambée des prix (énergie, certaines denrées alimentaires, loyers...). Et la prime « inflation » de 100 euros pour les personnels gagnant moins de 2000 euros nets ne répond pas bien sûr pas à la dégradation de pouvoir d’achat subie (si ce n’est fait, celle-ci doit être versée en janvier ou février au plus tard). Le cœur du problème est la non-politique salariale du gouvernement pour la fonction publique que symbolise le gel de la valeur du point d’indice et le refus de poursuivre le mouvement de revalorisation des carrières.

Alors que tous les agents publics devraient bénéficier d’un ensemble de mesures générales visant à rétablir des carrières et des salaires dignes, le gouvernement s’entête à refuser de répondre à cette exigence. Et les mesures qu’il prend sont tellement en retrait des enjeux qu’elles sont dépassées avant même d’être appliquées !

Pour lire la suite et prendre connaissances des mesures applicables au 1er janvier, téléchargez notre quatre-pages d'information


 



LE SNASUB-FSU SOUHAITE À CHACUNE ET CHACUN UNE TRÈS BONNE ANNÉE 2022 !!!


Le SNASUB-FSU
le réseau de solidarité syndicale qui agit au quotidien pour la défense des collègues, des carrières, des conditions de travail et du service public !
Ne restez pas isolé-e, rejoignez notre réseau de solidarité syndicale !
Adhérez, ré-adhérez au SNASUB-FSU

vendredi 13 mars 2020

Coranovirus, point de situation






Coronavirus, le point après la décision du président de la République


Le Président de la république a annoncé un certain nombre de mesures pour endiguer la propagation du coronavirus et en particulier, la fermeture des écoles, établissements scolaires, universités et crèches à compter de lundi.  La FSU  demandait  que toutes les dispositions soient prises pour protéger les usagers et les agent-es. C’est donc une mesure de bon sens qui a été prise ce soir. Parmi les personnes contaminées figurent de nombreux personnels de la fonction publique.

Cette situation toute particulière nécessite la mobilisation des agent-es. Les personnels hospitaliers en première ligne doivent recevoir tout le soutien des autorités. Dans l’ensemble des services publics, les personnels feront le nécessaire pour informer les usagers et être en soutien des élèves à distance. Cela ne saurait se traduire par des injonctions impraticables : par exemple la nécessaire continuité du service public ne pourra être mise en œuvre qu’avec les outils dont les agent-es disposent. Les employeurs publics doivent également assurer la sécurité des agent-es.
Suite aux nouvelles mesures annoncées, beaucoup de collègues posent des questions sur l'attitude à avoir pour lundi. Le principe est de prendre l'attache de sa hiérarchie préalablement à toute chose. Elle est en responsabilité de donner les consignes de continuité du service public.

La fermeture des établissements concernent en premier lieu le public, hors situation particulière des clusters (zone déterminées par les autorités sanitaires où les cas d'infections au coronavirus sont avérées). Dans les EPLE, comme dans une autre mesure dans les universités, la continuité du service nécessite d'être assurée dans des conditions adaptées : la mesure annoncée par le Président de la République hier soir procède avant tout d'une protection et d'un confinement des plus jeunes et d'une distanciation sociale des populations pouvant être plus probablement vecteur de transmission du virus. Il y aura sans doute des situations différentes et variables dans le temps selon les situations épidémiologiques particulières, les conditions d'organisation possible, les enjeux de continuité au regard de la demande sociale et de l'évolution des choses, les différents choix des collectivités territoriales, la situation des transports publics... Mais d'ores et déjà, dès ce matin, on sent un ralentissement certain.

Dans les service autres que ceux cités hier soir (bibliothèques, CIO, services académiques, etc...), des mesures de protection impliquant la limitation de la fréquentation peuvent être prises.

En tant qu'agent de service public, nous devons donc en assurer la continuité. Actuellement, chaque établissement doit adapter son organisation en fonction des impératifs de la continuité du service public et en fonction des risques liés au virus. Pour le moment, il n'y a aucune raison que les personnels ne soient pas présents sur leur lieu de travail. Bien sûr, leur présence doit être pensée au regard de leur situation (santé, problème de garde d'enfant notamment.) Des rotations dans le service des personnels peuvent être organisées  ou des autorisations spéciales d'absences peuvent être accordées selon les cas (voir note en bas de page). La situation pourra évoluer dans les jours prochains et donc les organisations de service évoluerons à leur tour.

Les employeurs publics doivent dans tous les cas assurer la sécurité des agent-es en permettant la mise en œuvre aisée des gestes barrières (fournitures des produits d'hygiène, informations claires sur ces gestes). Les dispositifs d'accueil peuvent êtres aussi adaptés pour maintenir public et agents à distance raisonnable, 1m  (le virus se transmettant en cas de confrontation pendant au moins 15 minutes à moins d'un mètre avec une personnes porteuse du virus, source ARS).

En cas de difficulté pour faire entendre une situation particulière avec vos supérieurs hiérarchiques, n'hésitez pas à nous contacter. Le Snasub-FSU restera vigilant à la situation et interviendra au besoin auprès des services académiques en cas de dysfonctionnement.

Note sur le cadre juridique général en lien avec la situation : pdf