mardi 17 mars 2020

Permanence syndicale



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Communiqué intersyndical 16 Mars 2020

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Face à la crise sanitaire mondiale obligeant chacune et chacun à respecter les consignes de protection pour contenir la propagation du virus, nos organisations syndicales et de jeunesse ont décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre les actions programmées.

Ainsi, elles décident de reporter la « vraie conférence » prévue pour se tenir le 24 mars prochain et à laquelle d’ores et déjà des experts d’horizons divers avaient donné leur accord.

De la même façon, elles reportent la mobilisation sous forme de grève interprofessionnelle annoncée et en cours de préparation pour le 31 mars.
Elles demandent au gouvernement de prendre la mesure de la crise actuelle et de prendre en considération l’exigence de renforcement de notre système de sécurité sociale dont les retraites sont une partie essentielle. Celui-ci constitue à chaque moment de crise un filet de sécurité essentiel et ne saurait être affaibli. Elles réitèrent leur demande de suspension immédiate du processus législatif concernant la réforme des retraites.

L’intersyndicale n’en demeure pas moins mobilisée et convaincue de la nécessité d’obtenir le retrait du projet du gouvernement et l’ouverture de négociations permettant d’améliorer les droits à la retraite dans le cadre du système actuel.

Le 16 mars 2020

vendredi 13 mars 2020

Coranovirus, point de situation






Coronavirus, le point après la décision du président de la République


Le Président de la république a annoncé un certain nombre de mesures pour endiguer la propagation du coronavirus et en particulier, la fermeture des écoles, établissements scolaires, universités et crèches à compter de lundi.  La FSU  demandait  que toutes les dispositions soient prises pour protéger les usagers et les agent-es. C’est donc une mesure de bon sens qui a été prise ce soir. Parmi les personnes contaminées figurent de nombreux personnels de la fonction publique.

Cette situation toute particulière nécessite la mobilisation des agent-es. Les personnels hospitaliers en première ligne doivent recevoir tout le soutien des autorités. Dans l’ensemble des services publics, les personnels feront le nécessaire pour informer les usagers et être en soutien des élèves à distance. Cela ne saurait se traduire par des injonctions impraticables : par exemple la nécessaire continuité du service public ne pourra être mise en œuvre qu’avec les outils dont les agent-es disposent. Les employeurs publics doivent également assurer la sécurité des agent-es.
Suite aux nouvelles mesures annoncées, beaucoup de collègues posent des questions sur l'attitude à avoir pour lundi. Le principe est de prendre l'attache de sa hiérarchie préalablement à toute chose. Elle est en responsabilité de donner les consignes de continuité du service public.

La fermeture des établissements concernent en premier lieu le public, hors situation particulière des clusters (zone déterminées par les autorités sanitaires où les cas d'infections au coronavirus sont avérées). Dans les EPLE, comme dans une autre mesure dans les universités, la continuité du service nécessite d'être assurée dans des conditions adaptées : la mesure annoncée par le Président de la République hier soir procède avant tout d'une protection et d'un confinement des plus jeunes et d'une distanciation sociale des populations pouvant être plus probablement vecteur de transmission du virus. Il y aura sans doute des situations différentes et variables dans le temps selon les situations épidémiologiques particulières, les conditions d'organisation possible, les enjeux de continuité au regard de la demande sociale et de l'évolution des choses, les différents choix des collectivités territoriales, la situation des transports publics... Mais d'ores et déjà, dès ce matin, on sent un ralentissement certain.

Dans les service autres que ceux cités hier soir (bibliothèques, CIO, services académiques, etc...), des mesures de protection impliquant la limitation de la fréquentation peuvent être prises.

En tant qu'agent de service public, nous devons donc en assurer la continuité. Actuellement, chaque établissement doit adapter son organisation en fonction des impératifs de la continuité du service public et en fonction des risques liés au virus. Pour le moment, il n'y a aucune raison que les personnels ne soient pas présents sur leur lieu de travail. Bien sûr, leur présence doit être pensée au regard de leur situation (santé, problème de garde d'enfant notamment.) Des rotations dans le service des personnels peuvent être organisées  ou des autorisations spéciales d'absences peuvent être accordées selon les cas (voir note en bas de page). La situation pourra évoluer dans les jours prochains et donc les organisations de service évoluerons à leur tour.

Les employeurs publics doivent dans tous les cas assurer la sécurité des agent-es en permettant la mise en œuvre aisée des gestes barrières (fournitures des produits d'hygiène, informations claires sur ces gestes). Les dispositifs d'accueil peuvent êtres aussi adaptés pour maintenir public et agents à distance raisonnable, 1m  (le virus se transmettant en cas de confrontation pendant au moins 15 minutes à moins d'un mètre avec une personnes porteuse du virus, source ARS).

En cas de difficulté pour faire entendre une situation particulière avec vos supérieurs hiérarchiques, n'hésitez pas à nous contacter. Le Snasub-FSU restera vigilant à la situation et interviendra au besoin auprès des services académiques en cas de dysfonctionnement.

Note sur le cadre juridique général en lien avec la situation : pdf