vendredi 7 décembre 2018

Résultats des élections professionnelles



Merci à toutes celles et ceux qui nous ont accordé leur confiance !!!


Commissions Paritaires Administratives Académiques



ADJAENES Nbr Sièges Nbr Voix Grade
ADJAENES ADJAENS P2 ADJAENES P1
FORCE OUVRIERE FNEC FP 1 148 1

Liste Sgen-CFDT Personnels ADJAENES 1 133
1 1
Liste SNASUB-FSU Engagé-es au quotidien ! 2 164
1 1
Liste A&I UNSA CAPA des ADJAENES Toulouse 2 204 1










Vos élus SNASUB-FSU : Titulaires :
Annick CEZAC Josiane ESCRIBE
Suppléants :

Anne LAPERTOT Aurore SISTAC









SAENES Nbr Sièges Nbr Voix Grade
Normale Supérieure Exceptionnelle
Liste Sgen-CFDT Personnels SAENES 1 110 1


FORCE OUVRIERE FNEC FP
1 69
1

Liste SNASUB-FSU Engagé-es au quotidien !
2 136
1 1

Liste A&I UNSA CAPA des SAENES Toulouse
2 180 1
1









Vos élus SNASUB-FSU : Titulaires :
Suzanne BIGNAU Sylvie TROUCHAUD
Suppléants :

Michel TORRES Cédric PRADINES









AAE Nbr Sièges Nbr Voix Grade
AAE AAE Principal AAE Hors Classe
Liste A&I UNSA CAPA des ADJAENES Toulouse 4 190 1 2 1

Liste SNASUB-FSU Engagé-es au quotidien !
1 78 1










Vos élus SNASUB-FSU : Titulaires : Jacques LABADIE



Suppléants : Florence BOCQUET



mercredi 14 novembre 2018

Elections Professionnelles 2018



lundi 12 novembre 2018

Comité Technique Académique


Le Comité Technique Académique


Le Comité Technique Académique (CTA) est compétent pour les questions intéressant l’organisation et le fonctionnement des établissements d’enseignement et de formation des premier et second degrés ainsi que pour les questions communes à l’organisation de ces établissements et des services administratifs, situés dans le ressort territorial de l’académie concernée. C’est donc l’instance qui gère les moyens (ouverture ou fermeture de classes, nombres de postes, calendrier scolaire, régime indemnitaire...) obtenus par le recteur pour l’année à venir.

Liste des candidat-e-s


 

FÉDÉRATION SYNDICALE UNITAIRE
(SNASUB,SNEP, SNES, SNICS, SNPI, SNUAS-FP, SNUEP,SNUIPP,SNUPDEN)



Mme JEAN dit TEYSSIER Béatrice Professeure des écoles école primaire La Sauvetat (32)
M.PRIOURET Pierre Professeur agrégé lycée S. Hessel, Toulouse (31)
Mme TROUCHAUD Sylvie Secrétaire Administrative SAENES collège Le Grand Selve, Grenade (31)
M.CASTELLAN André Professeur EPS lycée L. Rascol, Albi (81)
Mme BERNADOU Agnès Professeure de lycée professionnel lycée A. Veaute, Castres (81)
Mme KONTOWICZ Véronique Psychologue EN – EDA école élémentaire F. Héritier, Toulouse (31)
M.LAGARDE Sylvain Professeur agrégé lycée A. Monteil, Rodez (12)
Mme RICHARDEAU Isabelle Professeure certifiée collège E. Badinter, Quint-Fonsegrives (31)
M. FAGET Marc Professeur des écoles école élémentaire de Lestang,
Pamiers (09)
Mme CARRIER Estelle Professeure de lycée professionnel DSDEN Haute-Garonne, Toulouse (31)
Mme MONTOLIO Céline Infimière INFENES collège Les Quatre-Saisons, Onet le Château (12)
M. FOUCHOU-LAPEYRADE Eric Attaché Administratif AAENES lycée D. de Séverac, Toulouse (31)
Mme FEVRIER Laure Assistante Education AESH Rectorat de Toulouse, Toulouse (31)
Mme HECKMANN Laurence Assistante Sociale ASSAE DSDEN Haute-Garonne, Toulouse (31)
Mme RIOS Carine Professeure certifiée collège J.P. Rambaud, Pamiers (09)
Mme BERNAT-SANDRAGNE Julie Professeure des écoles école maternelle Cartailhac, Saint-Affrique (12)
Mme CHERAMY Anny Secrétaire Administrative SAENES collège du Val Cérou, Cordes-sur-Ciel (81)
Mme DEGOS-CARRERE Monique Professeure certifiée collège Michelet, Toulouse (31)
Mme NADAL Hélène Professeure des écoles école primaire, Caylus (82)
Mme GOURBIER Catherine Conseillère principale d’éducation lycée Marie Curie, Tarbes (65)

mercredi 7 novembre 2018

https://drive.google.com/file/d/1Q4cXoyFg0ZZ04mPG8GY28C4vviwHM-VG/view?usp=sharing


Les lieux de rendez-vous sont les suivants :
  • Dans l’ARIEGE, rendez-vous à FOIX, à 10h30, devant la DSDEN, Rue du Lieutenant Paul Delpech pour une manifestation jusqu’à la Préfecture.
  • Dans l’Aveyron, rassemblement à Rodez à 14h, place d’armes.
  • Dans la HAUTE-GARONNE, rendez-vous à TOULOUSE, à 14h, place Arnaud Bernard.
  • Dans le GERS, rassemblement à AUCH, à 10h30, place de la Libération. Manifestation an direction de la DSDEN et blocage des alentours et de la rue Gambetta. Une Assemblée Générale second degré aura lieu à la salle de réunion du boulodrome à partir de midi.
  • Dans le LOT, rendez-vous à CAHORS, à 10h30, place Mitterrand. Les organisations syndicales ont demandé une audience au DASEN après la manifestation et ont donné rendez-vous aux parlementaires l’après-midi.
  • Dans le TARN, rendez-vous à ALBI, à 14h30, place du Vigan.
  • Dans le TARN et GARONNE, Départ du lycée Bourdelle à Montauban à 13h30. Assemblée générale départementale à 15 h 30 à la Maison du Peuple (Sous réserve d’obtention de la salle)

vendredi 5 octobre 2018

Le SNASUB-FSU appelle à l’action le 9 octobre!


 CSG augmentée, mal compensée
+
Cotisation retraite augmentée
+
Gel du PPCR
+
Gel du point d'indice
+
Rétablissement du jour de carence
+
Toujours plus de précarité 
+
Suppressions de postes
=
Amélioration du service public???


Alors que l'addition s'allonge un peu plus chaque mois, nous constatons la mise en place de tous les mécanismes utiles à la mise en œuvre d'"Action publique 2022". Pour rappel, les objectifs affichés de ce programme gouvernemental sont : 

"Améliorer la qualité des services publics, offrir un environnement de travail modernisé aux fonctionnaires et maîtriser les dépenses publiques en optimisant les moyens." 

Il ne fait nul doute à la lecture de l'addition ci-dessus que le principal but est la réduction de la dépense publique, la qualité de service public ne pouvant être aujourd'hui garanti, justement du fait de manque de moyens.

Ne soyons donc pas dupes! Ne sacrifions pas le service public sous prétexte qu'il serait inefficace et obsolète! Les coupes budgétaires, les réformes et contre-réformes incessantes sont les seuls freins  empêchant les fonctionnaires d'exprimer leurs compétences et délivrer une qualité de service telle que l'attendent nos concitoyens.

Ne soyons pas résignés! Défendons nos statuts et nos emplois qui seuls garantissent l'intégrité et  l'égalité de traitement sur tout le territoire, pour les citoyens et pour les agents, de la fonction publique!



La FSU appelle à faire du 9 octobre une journée de mobilisation pour défendre la Fonction publique et les services publics (missions, emplois, salaires, conditions de travail…) et a déposé un préavis de grève au niveau national. Le SNASUB-FSU s'inscrit complètemen dans cette action.  Les points de rassemblement sont au bas de cette publication.

APPEL INTER-SYNDICAL 31



Pour la journée d’action du 9 octobre, les horaires et lieux de rassemblements dans les départements :
Ariège :
- Pamiers, 10h30, place de la République.
Aveyron :
- Rodez, 12h, kiosque du jardin public
Haute-Garonne :
- Saint-Gaudens, 11h, Place J. Jaurès
- Toulouse, 14h, Arnaud Bernard
Lot :
Cahors, 14h, Rassemblement place Mitterrand et manifestation.
Figeac, 14h30, Rassemblement parking lycée Champollion et manifestation.
Martel, 10h30, Rassemblement place de la Halle
Hautes-Pyrénées :
Tarbes, 10h30, Bourse du travail. Manifestation jusqu’à la place de Verdun
Tarn :
- Albi, 14h30, place du Vigan
Tarn et Garonne :
- Montauban, 10 h 30, manifestation depuis l’hôpital

vendredi 15 juin 2018


Pétition pour le respect de nos droits : PAS TOUCHE AUX CAP ET CHSCT !


Le gouvernement a présenté aux organisations syndicales représentatives ni plus ni moins qu’un projet de « suppression du paritarisme » afin de faciliter une « déconcentration managériale » de la Fonction publique.
Il envisage une possible disparition des CHSCT (comités hygiène, sécurité, conditions de travail) en les fusionnant avec les CT. La disparition des CHSCT ouvrirait la porte au non respect par les employeurs publics de leurs obligations en matière de santé et sécurité au travail.
Il a l’intention également de supprimer les compétences des représentants des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires) en prévoyant de ne plus les consulter sur :
  • les projets de mouvement des personnels,
  • l’établissement des listes d’aptitude et des tableaux d’avancement annuels nominatifs,
  • certaines sanctions disciplinaires...
Cela donnerait davantage de marge de manœuvre aux chefs de service et d’établissement. Cette volonté gouvernementale de contourner les élus des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que les fonctionnaires participent, par l’intermédiaire de leurs représentants, à leur gestion collective et à l’organisation des services publics.
Ces orientations sont en rupture avec le travail réalisé actuellement par les représentant.e.s et les élu.e.s des personnels pour améliorer les conditions de travail, garantir l’égalité de traitement, proposer des améliorations et protéger les
personnels de l’arbitraire de hiérarchies ou des erreurs de l’administration.
Nous refusons ces projets et demandons le respect et l’amélioration de nos droits.

SIGNEZ LA PETITION EN LIGNE

http://www.fsu.fr/Petition-pour-le-respect-de-nos-droits-PAS-TOUCHE-AUX-CAP-ET-CHSCT.html#sp3

jeudi 31 mai 2018

Fusion des académies :
le ministère remet le couvert !
NON aux fusions d’académies !

Le ministre de l’éducation nationale et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ont commandé un rapport à l’inspection générale pour remettre en question l’organisation des services académiques et le décret de décembre 2015 qui a instauré les régions académiques.
Quels enjeux à fusionner les académies ?
Il s’agit de développer une administration au moindre coût, au fonctionnement technocratique accru, aux niveaux décisionnels plus éloignées du terrain et de l’exécution du service public d’éducation : c’est une double menace pour nos conditions de travail.
Un mouvement de mutualisation, fusion, réorganisation des services et des missions est en cours depuis des années. Ainsi la Cour des Comptes estime les effectifs des personnels des DSDEN ont diminué de 2% et ceux des rectorats ont augmenté dans les mêmes proportions entre 2011 et 2015. Ce mouvement déconcentration des personnels s’accentuerait dans un nouveau contexte, avec les conséquences prévisibles
en termes de moindre répartition des services et des emplois sur l’ensemble du territoire.
Dans le cadre de son projet de fusionner 22 académies en 9 sur les 26 de la métropole (4 restant inchangées : Corse, Nantes, Orléans-Tours, Rennes), ler apport envisage de rassembler des services considérés non nécessaire à une gestion de proximité :« statistiques et programmation, examens et concours, gestion de masse… ». Il s’agit ni plus ni moins de fermer des services, de diminuer par « économies d’échelles »le nombre de personnels administratifs. Le gouvernement ne cherche-t-il pas à supprimer 50000
emplois dans la seule fonction publique de l’Etat, sur les 120000 annoncées au total ?
Des conséquences importantes
pour le service public d’éducation, ses personnels et leurs conditions de travail !Une politique éducative morcelée dans sa mise en oeuvre ; des organisations éclatées selon les régions académiques…Le rapport prévoit de recentrer le rôle de l’administration centrale sur « le pilotage et la conception ». De plus, il indique que la méthode pour fusionner les académies serait à calquer sur celle choisie pour mettre en œuvre la nouvelle gouvernance(qui aboutit aujourd’hui à une grande variété d’organisations académiques rendant parfois difficile la lisibilité de l’administration).
En clair, la logique du rapport vise à renforcer les compétences des recteurs de régions académiques,
aussi bien pour ce qui est de la gestion des ressources humaines que pour la définition des politiques
éducatives dans le contexte d’une montée en puissance des poids politiques des régions. Il y a un vrai
risque de régionalisation de l’éducation. Ceci impliquerait de nouveaux accroissements d’inégalités, pourtant déjà tellement inadmissibles que l’enjeu est surtout de donner les moyens à tous les niveaux pour les combattre.
Les DSDEN fragilisées
Certaines DSDEN verraient une part de leurs effectifs davantage fragilisés : les actuelles plateformes
(bourses, frais de déplacement…) en leur sein pourraient être à nouveau menacée de réorganisation car elles seraient en « doublon » avec celles de l’autre (ou des autres) académie(s) fusionnée(s).
L’alignement des services académiques sur l’évolution des niveaux administratifs et interlocuteurs fait craindre le pire par la logique de fusion évoquées de certains départements dans le cadre des Métropoles qui reprendraient leurs compétences,comme à Lyon par exemple).
En outre, elles se verraient confier des tâches d’organisation et de gestion sans avoir les moyens réels, la vision d’ensemble nécessaire seraient à d’autres niveaux.
Pas de mobilité géographique forcée ?
Pour rassurer les personnels, les autorités ministérielles et académiques avancent cet argument comme garantie. En réalité, celui-ci s’impose à eux…Mais pas pour tout le monde : l’encadrement, lui, serait amené à des choix contraints de mobilité. Par contre la mobilité dite « fonctionnelle », elle, serait à l’ordre du jour : en cas de réorganisation interne, vous seriez sans doute affectés dans des services, sur des missions que vous n’avez pas choisis. Et qu’importe votre connaissance, votre expertise, votre expérience de votre métier… Les centaines d’agents non titulaires dans les services, eux, n’ont aucune garantie : les conséquences des fusions d’académies renverront ces collègues à la précarité de leurs situations professionnelles.
Le résumé et les scénarios envisagés par le rapport
Sur les 26 académies métropolitaines, 22 seraient refondues en 9 nouvelles académies selon les périmètres des régions refondues par la réforme territoriale de 2015. Quatre académies ne sont donc pas concernées puisque leurs cartographies correspondent déjà à des régions : Corse, Nantes, Orléans‐Tours, Rennes.
- Une période transitoire, de 2019-2021, permettrait le transfert du pouvoir hiérarchique au recteur de région académique qui deviendrait le supérieur hiérarchique des recteurs d’académie ;
- 2021 serait l’année de mise en place des nouvelles académies ; fin des régions académiques pour laisser place à 13 académies en lieu et place de 22 académies concernées.
- Des DASEN pourraient être affectés sur deux DSDEN à faibles effectifs.
-  Le nombre de certains services (statistiques et programmation, examens et concours, gestion
de masse…) seraient diminués par mutualisations, fusions, réorganisations en un ou plusieurs sites.
- Tous les CROUS seraient fusionnés à l’échellede chaque région
- Les sièges des futures académies seraient transférés le cas échéant aux sièges des préfectures de région

Pour les académies des régions Auvergne‐Rhône‐Alpes, Grand Est, Nouvelle‐Aquitaine et Occitanie
« Projet de fusion et d’organisation régionale àr emettre à la fin de l’année 2018 ou au début de
l’année 2019 pour une mise en oeuvre progressive à la rentrée 2020. » (Citation du rapport)

Rien n’est joué, voici pourquoi
Conscient que le sujet est très sensible, car les personnels en se mobilisant ont déjà su défendre les académies et leurs services en 2015, le ministère de l'Éducation nationale a déjà prévenu que « le rapport n'engage que ses auteurs ».
Pour autant, il s’apprête a minima à instaurer un rapport hiérarchique entre les recteurs de régions académiques et les recteurs. Si les premiers prenaient par exemple l’entière responsabilité des budgets de toutes les académies, ce seraient autant de fusions déguisées. Le ministère annoncera sa décision dans le courant du mois de juin. Quand bien même il choisirait de suivre les préconisations du rapport, cela ne signifie pas immédiatement la fin des académies. Le processus de fusion est relativement long, et la mobilisation des personnels sera déterminante pour combattre tout ce qui dégraderait l’organisation des services, les conditions de travail, ou menacerait les emplois.
L’heure est à la mobilisation pour défendre les académies, les rectorats, les services, nos missions, nos métiers et nos expertises professionnelles !
Fusionner les académies engagerait des processus complexes et un nouveau mouvement de réorganisations, de mutualisations, de regroupements de services avec leurs conséquences de dégradation des conditions de travail, de technocratisation de nos tâches et nos métiers, d’éloignement du terrain, d’alourdissement des charges de travail et de dégradations des relations dans l’exercice de nos fonctions. En outre, le contexte de suppression de postes rends ces opérations d’autant plus hasardeuses que l’accroissement du travail en plus des tâches quotidiennes habituelles sera lourde de conséquences pour tous les personnels.
Comme en 2015, le SNASUB‐FSU et la FSU sont déterminés à agir concrètement dans les comités techniques ministériels, académiques, au conseil supérieur de l’éducation pour combattre tous les faux arguments et défendre les revendications en matière de création de postes, notamment dans les services assumant les compétences obligatoires des actuelles régions académiques (services aux affaires régionales et services interacadémiques de l’enseignement supérieur). Et pour avoir le meilleur rapport de force, être collectivement les plus efficaces, la mobilisation de toutes et tous est décisive.
Le SNASUB‐FSU revendique :
- NON aux fusions d’académies !
-Pour la qualité du service public d’éducation, la préservation des relations de proximité nécessaires aux
bonnes organisations et gestion du système éducatif ; des académies à taille humaine
- L’amélioration des conditions de travail et de réalisation de nos missions, contre toute logique
d’économies d’échelle
- Égalité de traitement pour tous les usagers, où qu’ils soient sur le territoire, et les moyens de garantir ce
principe.
- Pas de soumission des politiques éducatives aux exigences immédiates et de courts termes de l’activité
économique,
- Une administration implantée de façon équilibrée sur tout le territoire, chacun devant pouvoir travailler là
où il vit.

Plus d'informations sur le texte :
http://www.snasub.fr/spip.php?article2319



mercredi 30 mai 2018

Mobilisation 5 juin : en défense des CIO et des DRONISEP

Communiqué intersyndical CIO
Le Ministère de L’Éducation Nationale a annoncé la suppression des CIO au motif que l’information sur les voies de formation et les métiers devrait désormais être traitée dans un cadre régional. Les DRONISEP (Délégations Régionales de l’Office National d’Information sur les Enseignements et les Professions) seraient supprimées et leurs personnels transférés aux régions. La Régionalisation des DRONISEP entraînerait nécessairement une information inégale sur le territoire national car limitée aux frontières régionales et valorisant les choix économiques locaux et les formations correspondantes, décision bien paradoxale à l’heure où les parcours de formations se réalisent à l’échelle nationale, voire internationale ! Bien identifiés par les élèves, les jeunes et leurs familles, les CIO, espaces ouverts et accueillants, garantissant l’objectivité et l’impartialité de l’accompagnement proposé, en dehors du périmètre des établissements scolaires, constituent une ressource pour toute la communauté éducative au plus proche des équipes des établissements en interface avec les partenaires hors Éducation nationale. Les missions des CIO, comme celles des Psy-ÉN EDO qui y travaillent sont beaucoup plus larges que la seule information sur les métiers. Il s'agit de permettre à chaque élève de se projeter dans l'avenir, ce qui passe nécessairement par un rapport aux études positives et un développement psychologique et social harmonieux. Pour obtenir cet équilibre, les Psy-ÉN, outre leur travail de suivi et de prévention dans les collèges et les lycées, développent au CIO des activités particulières : lutte contre le décrochage et retour en formation, accompagnement des élèves à besoins particuliers, actions contre toutes les formes d'inégalités et de discriminations.
La fermeture des CIO priverait les élèves et leurs familles d’un accueil de proximité y compris pendant les vacances scolaires, lorsque les établissements scolaires sont fermés. Elle signifierait la disparition du service public d'orientation de l’Éducation nationale et l'ouverture aux officines privées et start-up en tous genres. Aussi les organisations syndicales SNES-FSU, SE Unsa, Sud Éducation, SNFOLC, CGT éduc’action, SGEN CFDT et SNASUB-FSU se prononcent :
- Pour l'abandon du transfert aux régions prévu à l’article 10 du projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » et pour le maintien des DRONISEP de leurs personnels, des PsyÉN, des DCIO au sein de l’Éducation nationale.
- Pour le maintien de tout le réseau des CIO, service public d'orientation de l’Éducation Nationale de proximité.
- Contre la remise en cause du statut et des missions des psychologues de l’éducation nationale « Éducation, Développement, Conseil en Orientation Scolaire et Professionnelle », et de leur affectation dans les CIO.
- Pour une augmentation significative des recrutements permettant une réduction des effectifs pris en charge. L’intersyndicale appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale, et tout particulièrement des CIO et des DRONISEP à se réunir, à se mobiliser : - lors de la journée de grève et de manifestation pour la défense des services publics le 22 mai 2018 ;
- à participer nombreux à la manifestation nationale intersyndicale du 5 juin à Paris pour exiger l'abandon de ces projets qui signent la disparition du service public d'orientation de l'éducation nationale. Les organisations syndicales SNES-FSU, SE Unsa, Sud Éducation, SNFOLC, CGT éduc’action, SGEN CFDT, SNASUB-FSU demandent au ministre de les recevoir. Elles se réuniront rapidement à l’issue de cette mobilisation nationale afin d’examiner les réponses apportées et la poursuite de l’action. Elles appellent également les personnels à poursuivre la mobilisation le jour de l’ouverture de l’examen du projet de loi à l’assemblée nationale

samedi 28 avril 2018

1er mai  2018 : UNIS POUR LA PAIX , LA JUSTICE ET LE PROGRES SOCIAL

Toulouse : Manifestation, 10 heures à Esquirol 

Saint–Gaudens : rassemblement, 10 heures, place Jean-Jaurès


Nos organisations font le constat que les salariés, actifs, retraités et privés d’emploi aspirent à vivre mieux dans un monde de justice, de progrès social et de paix. Pourtant, alors que les richesses créées par les travailleuses et les travailleurs de ce pays n’ont jamais été aussi élevées, les conditions de travail et de vie se dégradent sous les coups de boutoir du MEDEF et de son gouvernement.

Pour accroître les bénéfices des actionnaires, le capital comprime les salaires, diminue le pouvoir d’achat et augmente le temps de travail.

Dans la 5ème puissance économique mondiale, les contre-réformes réactionnaires successives repoussent des millions de salariés et leurs familles à l’écart de la prospérité. Elles condamnent les salarié-es, les étudiant-es, les citoyens à prendre tous les risques pendant que les actionnaires encaissent tous les bénéfices. C’est bien d’un affrontement de classe qu’il s’agit dans lequel Solidarité et démocratie sont mises à mal par la casse des Services Publics et de la Sécurité Sociale.

Les attaques contre la capacité des travailleuses et des travailleurs à intervenir dans la gestion des entreprises sont incessantes. Elles vont de pair avec celles contre la représentation des citoyens et leur possibilité d’intervention dans la vie politique ainsi qu’une aggravation des conditions d’accueil des migrants par des dispositions uniquement répressives.

Les déploiements policiers disproportionnés, souvent accompagnés de violences notables comme à NotreDame-des-Landes ou bien encore dans les universités et dans les entreprises en lutte, visent non seulement à réprimer le mouvement social, mais aussi à faire peur aux citoyens pour les décourager de venir dans la rue manifester leur détermination à défendre leurs droits et leurs revendications.

Les conflits armés auxquels la France et l’Europe sont associés se multiplient. Guerres, destructions, dégradations environnementales sont les marques d’un capitalisme qui cherche à étendre encore et toujours ses bénéfices. L’être humain et la planète ne sont plus considérés que comme des instruments de profits.

Et pourtant, dans ce contexte, les salariés, les citoyens ont décidé de relever la tête, de se saisir de leurs organisations et de se mobiliser massivement pour vivre mieux, au travail comme dans la société. C’est le sens du combat des salariés et de la jeunesse dans les universités, à la SNCF, d’Air France, des EHPAD… et bien d’autres qui se battent pour une société plus juste, plus égalitaire, plus ouverte dans laquelle l’être humain, et la satisfaction de tous les besoins sociaux doivent primer sur toute autre considération.

La lutte actuelle des Cheminots, soutenue par les usagers de la SNCF, contre la privatisation de l’entreprise publique et la fermeture de lignes est notamment symbolique de ce combat pour une autre conception de la société. Il est possible de changer de société ! Nous appelons les salariés (actifs, retraités, sans emplois), les citoyens, la jeunesse à se saisir de leurs organisations, syndicats, partis politiques, associations, mouvements et à participer massivement aux initiatives qui visent à élargir le rapport de force. A cet effet, nous appelons à un 1er Mai d’ampleur pour exprimer la solidarité internationale des travailleuses et des travailleurs en lutte, exiger la paix et la prospérité pour toutes et tous. 
Signataires : CGT31, FSU31, Solidaires 31, UET, UNEF, RESF, PG, PCF, FI, PS, NPA, PCOF, GDS31, Ensemble, Génération- s31, DAL 31, MJCF, Copernic, UPT, Mouvement de la Paix, MUTAMI, Comité de défense de l’hôpital public,

vendredi 27 avril 2018


Construire les mobilisations sans plus attendre !

Après la réussite des grèves et des manifestations des 12 septembre, 10 octobre et 22 mars et les diverses mobilisations interprofessionnelles, la FSU31 attend de la FSU nationale une meilleure inscription, volontariste, dans les mobilisations de la période, avec une stratégie permettant à de plus en plus de personnels de s’y associer. Il est nécessaire maintenant de relier les luttes des différents secteurs car toutes viennent s’opposer à un projet politique commun, celui de la destruction d’un modèle social et des services publics qui le porte, par leur marchandisation et leur mise en concurrence. Parce qu’aussi le sort réservé au statut des agents de la FP ne peut être dissocié de ce qui se trame pour celui des cheminots, ou de ce qui a été fait pour les salarié-e-s du privé via les lois travail. C’est la même logique comptable et de déréglementation qui est à l’œuvre, ce qui rend incontournable la dimension interprofessionnelle. Un plan d’action est nécessaire pour que les personnels et au-delà l’ensemble des salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi et jeunes s’emparent plus largement des enjeux de la période.
Le gouvernement s’emploie au démontage systématique de tout ce qui peut créer de l’égalité et de la justice dans notre société, nous devons amplifier un mouvement qui l’arrête dans son projet. La FSU doit également dans cette période mieux donner à voir, aux personnels comme aux usagers, la logique d’ensemble de la politique éducative en cours 
Le CDFD de la FSU31 demande à la FSU d’annoncer rapidement à la profession un cadre d’actions qui permette à la profession de se projeter dans les semaines qui viennent et de mieux s’emparer des raisons de se mobiliser. Nous proposons que soit élaboré très rapidement un calendrier alternant des journées de mobilisations sans retrait de salaire et des journées de grève qui correspondent au calendrier de lutte des cheminot-e-s. 
Ainsi, le CDFD de la FSU31 propose d’ores et déjà, au-delà d’un préavis de grève déposé par la FSU nationale et couvrant la période jusqu’aux vacances d’été :
- Un appel au 19 avril et au 3 mai
- Un appel le plus en amont possible à un 1er mai exceptionnel, tourné vers la question de l’intérêt général.
- La construction d’un rassemblement, par exemple le samedi 5 mai, le plus large possible au-delà des organisations syndicales, avec des associations et partis politiques progressistes, après un 1er mai déjà construit dans cette logique et ce cadre.
- Des journées de grève, de manifestation et d’action bien au-delà de celles que les organisations de la FP ont programmées ou envisagent le 22 mai et à la mi-juin et dont on ne peut pas se contenter. 
Un tel calendrier donnerait aux collègues la certitude que nous sommes réellement, pleinement et sans hésitation, engagé-e-s dans un mouvement qui a du sens et des perspectives. Il contribuerait à donner l’élan pour développer les nécessaires débats sur nos lieux de travail.
En Haute-Garonne, la section départementale FSU appelle aux 19 avril avec la CGT et Solidaires et s’attache d’ores et déjà à construire avec la CGT et les organisations de transformation sociale qui le souhaitent, dans le cadre le plus large possible, les mobilisations des 1er, 3 et 5 mai.
Motion du CDFD FSU31 adoptée à l’unanimité lors de sa réunion du jeudi 12 avril 2018

mercredi 21 mars 2018

mercredi 7 février 2018

Paie de janvier 2018 : quand le gouvernement ment !

Le gouvernement n’a eu de cesse d’entourer l’adoption de la loi de Finances 2018 d’une communication qui consiste à dire qu’il serait celui du pouvoir d’achat. C’est faux, tout simplement !
Les fonctionnaires vont en effet connaître des baisses de rémunération nette dès ce mois de janvier.
Une hausse de la cotisation pension civile
Il s’agit là d’une conséquence de la loi Sarkozy-Fillon de 2010 sur les retraites qui programme tous les ans entre 2012 et 2020 une hausse de la cotisation pour la retraite pour tous les fonctionnaires. Au 1er janvier, le taux de cette dernière passe de 10,29% à 10,56%. Le gouvernement ayant prévu de geler à nouveau la valeur du point d’indice, et de décaler d’un an les mesures indiciaires de PPCR, cette augmentation de cotisation se fait au détriment de la rémunération nette.
Une hausse de la CSG dont la compensation n’est pas assurée pour tous
Au 1er janvier 2018, la contribution sociale généralisée (CSG) passe de 5,1% à 6,8% pour sa part déductible, celle non déductible est maintenue 2,4%. Au total, le taux de la CSG passe donc de 7,5% en 2017 à 9,2 % (+1,7%).
A la différence du secteur privé, il n’est pas prévu que cette mesure aboutisse à une augmentation du pouvoir d’achat car le système de cotisation, notamment pour la maladie et le chômage, est différent pour les fonctionnaires.
Cette hausse de la CSG est prévue d’être compensée par une indemnité déterminée par un un calcul complexe prenant en compte les revenus de l’année précédente. La complexité de la modalité de calcul prévue, et parce qu’elle se fait sur l’année antérieure, pour les personnels déjà affectés, aboutira à une compensation qui ne peut être que partielle, ne prenant pas en compte sur 2018 l’évolution de la CSG majorée sur les augmentations de rémunération en cours d’année, par exemple liée à un changement d’échelon. La compensation interviendra l’année suivante. Ce procédé de cavalerie aboutira à des pertes de pouvoir d’achat. Si petite soit-elle, une perte reste l’exact contraire d’un gain.
Une nouvelle ligne va donc apparaître sur le bulletin de paie.
Et celle-ci sera calculée en multipliant la rémunération brute annuelle de l’année 2017 par 1,6702%, duquel sera déduit la contribution exceptionnelle de solidarité (taux 1%, certains fonctionnaires de catégorie C en étaient exemptés) versée sur la même période ; le résultat obtenu sera multiplié par 1,1053. Le résultat sera divisé par 12 pour permettre le versement mensuel de cette compensation.
Pour les personnels qui n’étaient pas rémunérés en 2017, le montant de cette compensation est obtenu en multipliant la rémunération brute mensuelle par 0,76%.
C’est le décret n° 2017-1889 qui institue cette indemnité compensatrice et fixe les modalités de calcul de son montant.
En outre, la part de CSG payée sur les prestations d’action sociale n’est pas compensée.
Un décalage d’un an des revalorisations indiciaires PPCR et gel de la valeur du point d’indice
A peine élu, le gouvernement a poussé des cris d’orfraie, s’appuyant sur un rapport de la Cour des Comptes, en indiquant que « sur le budget de l’État, en l’absence de remise en cause des hausses de rémunérations décidées pour 2018 ou de la hausse programmée des recrutements, et hors toute mesure de revalorisation du point fonction publique, l’accroissement de la masse salariale devrait au moins atteindre un rythme proche de celui de 2016 (d’environ 1,5 %, soit 1,3 Md€ en plus par rapport à 2017), après la forte hausse de 2017 (3,9 %, soit 3,2 Md€) ». La réalité est que le gouvernement a été plus prompt à baisser les impôts des plus riches affaiblissant les recettes et les capacités de redistribution de l’Etat, notamment en direction fonctionnaires.
Bref, le gouvernement a préféré reporter les mesures de revalorisations des carrières et des rémunérations pourtant déjà prévues dans les décrets. Cette non-revalorisation au 1er janvier 2018 aura une conséquence concrète : les salaires n’augmenteront pas et le pouvoir d’achat va baisser aussi de ce fait. Cette mesure de report a été rendue plus facile pour le gouvernement du fait que l’accord PPCR, signé par la FSU, n’a pas été majoritaire. Et pourtant, s’il n’était pas suffisant pour répondre aux revendications, les revalorisations qu’il prévoyait allaient dans le bon sens.
Il a choisi également de geler à nouveau la valeur du point d’indice. Pourtant, celui-ci n’avait été revalorisé que seulement de 1,2% (en deux temps) sur l’année précédente. 2017 aura donc été une année blanche à nouveau, aggravant le décrochage chronique par rapport à l’inflation depuis 2000 (l’équivalent de deux mois de traitement indiciaire de pouvoir d’achat perdu sur la période).
Le rétablissement du jour de carence
Au nom d’une prétendue « justice sociale » entre salariés du public et du privé, le jour de carence en cas d’arrêt de travail pour raison de santé a été rétabli. Ce n’est en aucune manière une mesure juste : 64 % des salariés du privé, relevant majoritairement des entreprises de plus de 250 salaries, voient leurs jours de carence couverts par leurs employeurs. La justice sociale aurait été d’abroger le principe de cette carence pour toutes et tous. En outre, les données comparatives montrent que l’application de jours de carence aboutit à des arrêts plus longs. Réduire les inégalités n’est donc pas une affaire d’alignement sur les conditions les plus défavorables. Il faut au contraire protéger mieux les salariés du privé les moins bien couverts. Le sens de l’Histoire, c’est améliorer l’accès au droit à la santé de toutes et tous, pas le dégrader. Le jour de carence est injuste et inefficace ! Injuste parce que rien ne justifie de punir les personnels malades. Inefficace car celui-ci n’a aucun effet sur le nombre de jours pris en congé pour raison de santé. Au contraire ! C’est une mesure qui viendra seulement grever un peu plus le pouvoir d’achat des personnels qui, lui, est malade de l’austérité.

Le SNASUB-FSU est sur tous les fronts pour informer les personnels et défendre le pouvoir d’achat de toutes et tous…