lundi 18 novembre 2024
mardi 12 novembre 2024
NON aux mauvais coups préparés
par Michel Barnier et ses ministres !
La discussion budgétaire à l'Assemblée nationale bat son plein et son actualité aura permis de découvrir le contenu des projets de lois de finances – pour le budget de l'État et pour le financement de la sécurité sociale.
Ces travaux pratiques gouvernementaux cherchent à faire porter aux salarié.es en général et aux agent⋅es publics en particulier, aux retraité.es et pensionné.es et aux assuré.es sociaux le coût des politiques passées de cadeaux aux très riches et aux entreprises – la politique dite de l'offre – ayant très largement aggravé le déficit budgétaire de la France.
Politique de l'offre qui a eu pour conséquence – entre autres – de faire exploser le nombre des milliardaires dans le pays ainsi que leur patrimoine – 147 en 2023 cotre 67 il y a 10 ans - et de faire en sorte que notre pays détienne le record en Europe du montant total des dividendes versés aux actionnaires des entreprises : 67,8 milliards d'euros en 2024 !
Politique de l'offre – sans contrepartie ni contrainte – qui n'empêche en rien actuellement les plans sociaux d'être annoncés dans des entreprises telles que Michelin, Auchan, Sanofi ou Valeo, pourtant bénéficiaires ces dernières années de centaines de millions d'euros de subventions publiques ou d'exonérations fiscales.
Les mesures gouvernementales envisagées visent à réduire la dépense publique consacrée aux services publics et à leurs agent⋅es et à continuer à détricoter notre modèle de protection sociale. INACCEPTABLE !
- 1, 2 ou 3 jours de carence pour les agent⋅es publics ?
- Réduction de 100 à 90% du traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire ?
- Non reconduction de la prime GIPA pour 2025 ?
- Report au 1er juillet 2025 de la revalorisation des pensions et des retraites prévue pour le 1er janvier ?
- Reprise par le ministre Kasbarian des projets régressifs du ministre Guerini pour la fonction publique ?
- Le gel du traitement indiciaire pour les années à venir ? Ayant pour conséquence pour les personnels de nos filières professionnelles une smicardisation inouïe des salaires perçus compte tenu de la revalorisation régulière et réglementaire du SMIC : 1 801,80 € bruts mensuels depuis le 1er novembre.
Face à ces projets de mauvais coups, inacceptables pour notre syndicat, nous pensons que l'heure est à l'information large des personnels, des retraité.es... ET à la mobilisation collective !
Il nous faut agir TOUT⋅ES ensemble, dans l'unité, pour obtenir leur retrait et ainsi faire reculer le gouvernement.
Le gouvernement Barnier se place dans une situation où il risque, comme Élisabeth Borne l'an passé, de faire passer ses budgets à coup de 49.3. Encore une fois, un déni de démocratie !
Ce n'est pas aux salarié.es et aux assuré.es sociaux
de payer les cadeaux faits aux actionnaires et aux très riches !
POUR un partage des richesses qui rende possible l'amélioration de nos services publics et de nos conditions de travail !
Défendons nos droits, notre protection sociale et nos conditions de vie,
ORGANISONS-NOUS, MOBILISONS-NOUS !