vendredi 26 janvier 2024

Mobilisation aussi dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche

 1er FEVRIER 2024 - Appel de l'intersyndicale à se mobiliser


RDV 14H Place Arnaud Bernard à Toulouse


Nos organisations appellent tout le personnel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et tou·tes les étudiant·es à se réunir dans la perspective d’une mobilisation unitaire pour un financement de l'ESR à la hauteur des besoins et des enjeux et contre les projets dévastateurs annoncés par le méprisant Macron.

Nos organisations soutiennent la journée d’action intersyndicale du 1er février aux côtés de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale qui se mobilisent pour la sauvegarde de l’École à tous les niveaux. 

Des préavis de grève ont été déposés pour couvrir tous les personnels mobilisés.

1er février - RDV 14h Toulouse Arnaud Bernard

Mobilisons nous jeudi 1er février 2024 !

RDV de Toulouse - 14 h  Place Arnaud Bernard

L’année 2024 sera-t-elle une année blanche pour l’amélioration des conditions de travail des personnels hors enseignant.es, les personnels des filières ATLSS – filières administrative, technique (ITRF), de santé et sociale - de l’éducation nationale ?

C’est la question légitime que chacun.e peut se poser tant on cherchera en vain des annonces positives de la part du ministre de l’éducation nationale (celui d’avant le remaniement) ou de celui de la fonction publique, Stanislas Guérini.

Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’on manque de moyens, que les missions s’alourdissent (Opale/Opéra ; RenoiRH, nouveau statut de secrétaire général d’EPLE, gestion des AESH mais aussi des tâches liées au Pacte pour les enseignants…), il est prévu pour 2024 zéro création d’emplois pour renforcer les équipes des établissements scolaires ou des services académiques (en dehors des 153 emplois créés pour les seules missions JEPVA – jeunesse, éducation populaire, vie associative).

Non seulement, les moyens manquent mais nous ne sommes même pas reconnus à la hauteur de nos missions, au service des élèves et du public.

L’aumône des +5 points d’indice au 1er janvier 2024 ne fait pas l’affaire. L’inflation est encore présente : les prix de l’alimentation ont cru de + 7,1% et ceux de l’énergie de +5,6%, pour une moyenne de +3,7% en décembre 2023.

  Le compte n’y est donc pas ! Le 1er février 2024, faisons grève et manifestons !

Exigeons l’augmentation générale des traitements et toutes les revalorisations possibles…
Nos missions, métiers et qualifications doivent être reconnues ! Notre travail doit payer !
→ Augmentation générale des salaires par l’augmentation significative de la valeur du point d’indice ;
→ Indexation des traitements et des pensions sur l’inflation ;
→ Intégration des régimes indemnitaires dans les grilles indiciaires et donc pour le calcul du montant des pensions ;
→ Non prise en compte de la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle dans le calcul des aides sociales ;
→ Requalification massive des emplois de C en B, de B en A et promotions concomitantes des agent.es concerné.es par le décalage emploi occupé/missions exercées ;
Pour des conditions de travail acceptables !

  Ras le bol du sous effectif et de la sous administration chroniques qui dégradent le service public et notre vie au travail au quotidien

→ (Re)créations d’emplois dans toutes les filières ATLSS à la hauteur des besoins ;
→ Des formateurs en nombre suffisant pour accompagner les nouvelles applications ;
→ Pas de nouvelle vague d’Opale/Opéra avant le 1er janvier 2025 ; les personnels avant l’outil !
→ Prise en compte de toutes les heures supplémentaires effectuées ;
→ Des contrats de 12 mois au moins pour les agent·es contractuel·les ;
→ Plan de titularisation pour sortir de la précarité ;
Tout cela est possible, l’argent existe, il faut réinvestir dans l’école publique et permettre aux personnels hors enseignant.es de mener à bien leurs missions éducatives !
→ 163 milliards d’euros d’aides publiques tous azimuts pour les entreprises, sans contrepartie, dans la loi de finances 2023 ;
→ Selon un récent rapport de l’Oxfam, les milliardaires français disposent d’une fortune cumulée de 544,5 milliards d’euros qu’il suffirait de faire contribuer à hauteur de 2% pour trouver les 10 milliards d’euros du déficit – incertain – à l’horizon 2030 ;
→ Depuis 2020, les 10 plus grandes fortunes de France ont vu leur richesse augmenter de 189 milliards d’euros soit une augmentation de 58%.

MOBILISONS NOUS, dans l’unité, LE 1er FEVRIER 2024 !